Each spring, especially in May, hundreds of vultures gather at Jbel Moussa for days waiting to cross the Strait of Gibraltar to Europe. Based on our experiences from last few years, we wanted this year to set up a ‘vulture restaurant’ at the site. The idea is to collect the carcasses wild boar left by hunters and put them at a place that is accessible to the vultures and also far from the houses. The goals of this experiment are:
- Provide food for the vultures at an easily accessible location,
- Learn more in order to set up and manage a proper vulture restaurant in the future, and
- Study vultures’ behaviour at the vulture restaurant. For this, in addition to our direct observations, we also installed a camera trap at the ‘vulture restaurant’ to capture the interactions of birds and other visitors.
Considerations:
Some considerations that should be kept in mind when reading this. We know that there is a risk of lead poisoning, but these carcasses are left by the hunters in the open field (against the law), and most of them –if not all – will be consumed by vultures anyway. Well designed vulture restaurants are fenced so that mammal scavengers won’t have access to the carcasses. Again, these mammal scavengers (including dogs) will have access to the carcasses if they were not removed.
Setting up the vulture restaurant and first results:
On 20 April 2016, we collected some wild boar carcasses and put them at a location not far from cliffs of Jbel Moussa. This was also another opportunity to raise the awareness of local children (photo 2) and some adults (mainly women) about the ecological importance of vultures as nature’s clean-up crew.
There was no movement at the ‘vulture restaurant’ during the next few days and we ‘waited’ some 20 days to notice the first significant activity. On 10 May exactly, more than 70 Griffon Vultures and one Rüppell’s Vulture were observed consuming the carcasses. It isn’t really surprising that the vultures visited the feeding site exactly when they are most abundant (see the numbers of vultures observed at Jbel Moussa on 5 and 7 May).
L’expérience de charnier à vautours à Jbel Moussa, Maroc
Chaque printemps, surtout en mai, des centaines de vautours se rassemblent à Jbel Moussa pendant des jours en attente de traverser le détroit de Gibraltar vers l’Europe. Sur la base de nos expériences au cours des dernières années, nous avons voulu cette année mettre en place un charnier à vautours sur le site. L’idée est de ramasser les carcasses de sanglier laissées par les chasseurs et les mettre dans un endroit qui est accessible aux vautours et aussi loin des maisons. Les objectifs de cette expérience sont les suivants:
- Fournir de la nourriture aux vautours dans un endroit facilement accessible,
- Apprendre plus pour mettre en place et gérer un bon charnier dans l’avenir, et
- Etudier le comportement des vautours visitant le charnier. Pour cela, en plus de nos observations directes, nous avons également installé une caméra piège au charnier pour capturer les interactions des oiseaux et autres visiteurs.
Considérations:
Quelques considérations qui devraient être gardées à l’esprit lors de la lecture de ce blog. Nous savons qu’il y a un risque d’intoxication par le plomb, mais ces carcasses sont laissées par les chasseurs à l’air libre (contre la loi) et de toute façon la plupart d’entre eux – si pas tous – seront consommés par les vautours. Les charniers bien conçus sont clôturés de sorte que les mammifères charognards n’auront pas accès aux carcasses. Encore, ces mammifères charognards (y compris les chiens) auront accès aux carcasses s’ils ne sont pas enlevés.
Mise en place du charnier et les premiers résultats:
Le 20 avril 2016, nous avons ramassé quelques carcasses de sanglier et les avons placées à un endroit non loin des falaises de Jbel Moussa. Ce fut aussi une occasion de sensibiliser les enfants de la région (photo 2) et certains adultes (principalement des femmes) sur l’importance écologique des vautours comme des nettoyeurs de la nature.
Il n’y a eu aucun mouvement au charnier au cours des prochains jours et nous avons “attendu” environ 20 jours pour noter la première activité importante. Le 10 mai, plus de 70 Vautours fauves et un Vautour de Rüppell ont été observés en consommant les carcasses. Ce n’est pas vraiment surprenant que les vautours ont visité le charnier exactement au moment où ils sont les plus abondants (voir le nombre de vautours observés à Jbel Moussa les 5 et 7 mai).
Rachid El Khamlichi & Mohamed Amezian
Unité Nord-Ouest du GREPOM/BirdLife Morocco.
La 3ème photo par piège photographique (camera trap), la 2ème par Mohamed et les autres par Rachid.